Bonjour,
Après un long temps d'interruption, voici quelques réflexions.
Pas de problème particulier et un enthousiasme de plus en plus vif.
J’ai regardé avec intérêt les différentes techniques qui sont exposées dans le module 5 et plutôt que de donner mes impressions sur chacune d’entre elles, je préfère exposer un problème et le traiter en commençant par la première technique : « raconter une histoire ».
Cette expérience est la suivante :
J’étais en cinquième et une jeune professeure de français s’était moquée de moi devant toute la classe, mixte, (elle m’avait pris comme tête de turc depuis le début de l’année) provoquant les rires des élèves et surtout des filles.
J’ai été profondément blessé par ces remarques et triste de voir que j’étais le sujet des railleries de ces jeunes filles dont j’aurais aimé (je la recherchais même) l’amitié ou l’attention.
Dans un premier temps, j’ai évalué le SUD et étonnamment, je n’y arrivais pas, il était quasi inexistant, de plus, j’ai eu un mal fou à me plier à cet exercice, je remettais toujours au lendemain, cette expérience est pourtant bien présente en moi car depuis toujours, je me suis dit que j’aimerais revoir cette professeure pour lui dire droit dans les yeux ce que je pense d’elle.
J’ai donc fait une première ronde EFT portant sur cette première impression :
Même si je suis nerveux à l’idée de travailler sur ce problème, ce qui me semble être inutile, je m’aime et je m’accepte complètement tel que je suis et je me pardonne.
Le SUD était tout de suite très bas mais la pratique de cette ronde m’a en quelque sorte libéré et m’a permis d’entamer le travail sans plus tarder.
Travailler sur cet aspect a été très bénéfique, parce que d’une part, c’est en écrivant que les émotions sont remontées, ce qui valide chez moi la technique de la lettre qui permet, en s’extériorisant de la sorte, de contourner les mécanismes de défenses et d’accueillir les émotions qui remontent, j’ai ainsi pu pratiquer la story technique en partant d’un instant neutre : l’attente, dans le couloir, d’entrer en cours, et, suite à une première bouffée émotionnelle, j’ai pratiqué une première ronde qui était la suivante :
Même si je suis honteux parce que cette professeure s’est moquée de moi, je m’aime et je m’accepte tel que je suis et je me pardonne.
Phrase de rappel : cette professeure qui s’est moquée de moi.
Puis elle s’est affinée (les phares de la voiture) pour devenir :
Même si je suis profondément triste parce que les filles se sont moquées de moi, je m’aime et je m’accepte tel que je suis et je me pardonne.
Phrase de rappel : Les filles se sont moquées de moi.
Le SUD est devenu très faible suite à cette deuxième ronde, des souvenirs sont réapparus liés à cette tristesse, celui-ci notamment :
J’avais 10 ans environ, j’étais en colonie de vacances, nous étions 40 gamins devant de jeunes monitrices qui constituaient les équipes : « oh, je veux celui-là, etc, etc… ».
J’ai été l’un des derniers à avoir été choisis. Dévalorisant.
Et des souvenirs plus anciens encore remontent à leur tour (généralisation) que je traite à chaque fois par une ronde EFT qui me semble appropriée.
Bref, ces expériences que j’ai eues dans ma jeunesse m’ont ‘ formaté ‘, je n’étais pas très à l’aise avec les filles, j’avais peur d’être rejeté, alors vers douze ans j’ai décidé d’être méchant (par l’apparence) ainsi on ne m’approchait plus et je n’avais plus à souffrir les moqueries.
Beau mécanisme de défense qui a très bien marché et sur lequel je me suis construit.
Par la suite, les choses se sont améliorées mais mes relations avec les femmes n’étaient pas toujours authentiques, il fallait, en quelque sorte, que je teste leur sincérité. Je pratiquais les sports à risque (parachutisme, vol à voile, vol libre, saut en élastique, spéléologie, etc...), non en accroc de l’adrénaline, mais pour voir l’inquiétude chez l’autre et lorsque j’ai arrêté ces pratiques, ce mécanisme a continué de fonctionner mais c’est par la maladie que j’inquiétais alors mes proches.
Bref, je ne pense pas qu’il soit utile de m’étendre plus avant dans la description de ce « Faux-self » qui m’a permis de vivre toutes ces expériences, car c’est comme ça que je considère, maintenant, tous ces évènements passés (recadrage) et je vois la vie comme une formidable donneuse de leçons.
Ainsi, ce rejet de la part des monitrices n'était peut-être pas du à moi mais à mon apparence physique notamment une coupe de cheveux, véritable punition, que mon père m'infligeait (complètement hors mode, ou en avance ou en retard (mais la mode est, paraît-il, un éternel recommencement), en tout cas, je n'étais pas du tout dans le bon timing).
Je constate que ma vie va de mieux en mieux et j’abandonne, petit à petit, tous ces comportements qui m’empêchaient d’y voir clair.
Un autre indice qui me permet d’attester de l’efficacité de l’EFT, la méthode dite de la poursuite de la douleur, en la pratiquant, j’ai réussi à me débarrasser de la prise d’antalgiques (paracétamol), j’en prenais 4 par jour depuis des années et cela fait maintenant 2 mois que je n’en ai pas pris un seul sans en éprouver le moindre manque ni la moindre nécessité.
Toutefois, tout n’est pas aussi idéal que cela pourrait paraître, me confronter à nouveau, à certaines situations provoque encore des réactions émotionnelles, des aspects qui se révèlent peu à peu, peut-être, mais je sais maintenant que je possède un outil particulièrement efficace alors j’enfonce le clou.
Merci à vous pour vos commentaires et à bientôt pour la suite.
Bonjour Alain,
je suis Sylvie Marie personne ressource, je trouve que tu as fais un magnifique début de travail, je t'encourage à continuer dans ce sens et n'hésite pas à nous redonner des nouvelles de cette très belle évolution.
Sylvie